Pourquoi utiliser les polaroids circulaires ?
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Pourquoi utiliser les polaroids circulaires ?
Chaque patient se présente au médecin avec son histoire et ses particularités.
Cette histoire laisse des traces qui modifient ses réactions, et donc son terrain.
Certaines modifications sont mémorisées et chroniques, d’autres sont évolutives.
À ses débuts, la découverte du RAC-V.A.S. était récente et explorait un domaine totalement inconnu. Il était donc difficile d’avoir une méthode et une stratégie d’examen qui s’applique à tous. Cela explique les multiples approches de l’auriculomédecine au fur et à mesure des découvertes.
C’est cette difficulté que nous avons étudiée pendant des années pour aboutir à la méthode actuelle qui nous semble plus rationnelle et plus cohérente. Voilà pourquoi je souhaite vous expliquer comment j’y suis parvenu.
En 1975, je fais plusieurs stages chez le docteur Simone Fayeton au Puy en Velay. Le docteur Fayeton est une homéopathe uniciste très renommée élève de Pierre Schmitt et Jacque Baur et qui enseigne au GLEM. A cette époque, elle étudie l’auriculomédecine et elle collabore avec le docteur Nogier en particulier pour l’étude de la prescription homéopathique à l’aide du RAC.
Sa méthode était la suivante. Elle utilisait des aimants croisés qu’elle posait sur le thorax du patient en les tournant jusqu’à obtenir un RAC et en vérifiant que cette position rétablissait les transferts de la lumière blanche. Ensuite, elle testait deux ou trois remèdes qu’elle avait déterminés par la méthode homéopathique classique en utilisant le répertoire de Kent. Elle retenait alors le remède qui maintenait les bons transferts de la lumière blanche.
Tout était déjà dans cette technique : la nécessité de rétablir des bons transferts, l’orientation des axes électromagnétiques.
C’est sur cette base que j’ai poursuivi mes recherches pendant des années.
Tout d’abord, pour constater les faits suivants :
— Les transferts sont différents suivant la direction testée.
— Les transferts électriques ou magnétiques ou de la lumière blanche sont tous différents suivant la direction testée.
— Les fréquences pulsées ont aussi des transferts variables.
— La modification d’un transfert en posant un anneau-test sur le corps modifie tous les autres transferts.
A cette époque, je trouve aussi des neuromédiateurs, qui agissent sur les transferts, chacun dans des directions différentes et en particulier Histamine et Acide glutamique qui agissent sur les transferts inter hémisphériques.
Devant cette complexité, j’ai décidé que dans un premier temps, je n’étudierais que les transferts de la lumière blanche qui est censée contenir toutes les fréquences. La difficulté était de rétablir les transferts simultanément dans les trois directions de l’espace. C’était simple pour certains patients, complexe pour d’autres.
C’est aussi à cette époque qu’avec le groupe de recherche en auriculomédecine (GRAM) nous avons constaté avec Jean-Claude Toureng que l’action des anneaux-test variaient selon qu’on les posait sur une face ou sur l’autre. J’ai alors observé que les anneaux-tests même vides avaient un axe et n’étaient pas tout totalement neutres.
En 1994, je publie dans le livre Auriculomédecine et Homéopathie une observation curieuse.
Il existe des blocages simples qui peuvent être détectés par ADN ou ARN. Lorsque les transferts de la lumière blanche sont bons, on détecte les blocages ADN sur la face externe droite ou sur la face postérieur gauche des pavillons de l’oreille. Les blocages ARN sont détectés sur la face externe gauche ou postérieure droite.
En étudiant les neuromédiateurs, je constate que lorsque j’ai un blocage simple ADN, j’ai une réaction du V.A.S. pour Noradrénaline ou pour Noradrénaline et Dopamine ou pour Noradrénaline et Dopamine et Histamine.
Lorsqu’il y a plus de neuromédiateurs pour un blocage, il s’agit d’un blocage double, c’est à dire réagissant à l’association des tests ADN+ARN.
Lorsque j’ai un blocage simple ARN, j’ai soit une réaction du V.A.S. pour Acétylchjoline ou pour Acétylcholine et G.A.B.A. ou pour Acétylcholine et G.A.B.A. et Acide glutamique.
Nous avons alors nommé « ensemble droit » les tests ADN, Noradrénaline et Dopamine et Histamine et « ensemble gauche » les tests ARN, Acétylcholine et G.A.B.A. et Acide glutamique.
Cette latéralisation des neuromédiateurs pour un blocage simple est très curieuse et je n’en ai pas d’explications.
Par la suite Paul Nogier étudie les filtres de polarisation linéaire et détermine l’existence de réseaux au niveau du corps qui varient en fonction des déséquilibres. J’entreprends donc l’étude de ces filtres et de ces réseaux. Suivant la face du test polaroid et suivant son axe, on a des réactions variables. Cette réaction est également différente si on pose le test à droite ou à gauche.
Je fais un autre constat curieux. Lorsque l’on rétablit les transferts, on trouve sur l’oreille des patients un axe du polarisateur linéaire qui fait réagir le V.A.S. et que cet axe varie en fonction des heures de la journée. Lorsque je fais part de cette observation a un collègue du GLEM, j’ai cette réponse ironique : « c’est très pratique, tu n’as plus besoin de montre ». Il est vrai que ce constat n’a pas permis d’avancées notables si ce n’est le fait de savoir qu’il existait des variations temporelles qui modifiaient nos mesures.
Pendant des années, je recherche des solutions pour rétablir les transferts dans les trois directions de l’espace avec les polaroids linéaires. Bien sûr, cela varie pour chaque patient et malgré de multiples recherches et combinaisons, je n’arrive pas à trouver de technique applicable pour tous.
En 2012, Daniel Courty me fait part de l’intérêt des polaroïds circulaires. Je commande alors des plaques de ces polaroids aux USA et je commence à étudier leurs actions sur nos mesures. Il existe des polaroids circulaires droits et des polaroids circulaires gauches et leur action varie en fonction de leur face et de l’endroit où on les pose.
En 2018, je présente un premier régulateur de transferts que je perfectionne Jusqu’en 2021.
Ces régulateurs fonctionnaient bien et rétablissaient les transferts de la lumière blanche dans les trois directions de l’espace. Mais, la technique nécessitait de faire ressortir les blocages par des tests de type de blocages construits avec des neuromédiateurs. Et de nos jours, il est difficile de se procurer certains neuromédiateurs, même en dilutions homéopathiques.
Je constate alors que si les transferts de la lumière blanche étaient bien rétablis dans les trois directions de l’espace, ce n’était pas le cas de tous les transferts électromagnétiques. C’est sans doute la raison de la nécessité d’avoir des neuromédiateurs pour faire ressortir certains types de blocages. En effet, il suffit que l’une des composantes, électrique ou magnétique, de ces transferts, soit rétablie pour que la lumière blanche ait de bons transferts.
Bien que ne pratiquant plus, je continue donc mes recherches sur moi-même avec l’aide de Mauricio Vargas qui a la gentillesse de les vérifier sur ses patients. En 2021, je trouve enfin une combinaison de polaroids circulaires qui rétablit tous les transferts électromagnétiques.
Le principe est qu’il faut pouvoir capter les axes de polarisation, quelles que soient leurs directions dans l’espace, sur 360°. Pour qu’elle soit valable pour tous les patients, cette combinaison nécessitait huit polaroids circulaires superposés.
Pour des raisons pratiques, j’ai dissocié les polaroids circulaires droits et les polaroids circulaires gauches afin qu’ils tiennent dans des anneaux tests. Ce sont ces tests 4Gr et 4Dr qui sont utilisés aujourd’hui.
L’inconvénient de ces tests était que leur action variait selon la position des tests. Il a donc fallu distinguer le recto et le verso. Leur construction était délicate. C’est pourquoi j’ai confié la fabrication à SEDATELEC qui respecte scrupuleusement le mode de fabrication que je leur ai fourni, et qui en alignant les axes des polarisateurs peuvent effectuer un contrôle de qualité.
Le gros avantage de ces tests est qu’ils peuvent facilement faire ressortir tous les points primaires des déséquilibres sans l’utilisation des neuromédiateurs.
Ces tests nous ont permis aussi d’autres constats.
Le 4Dr réagit pour ce que nous avions nommé l’ensemble droit. L’une des faces de ce test posé sur le corps rétablit les transferts électriques.
Le 4Gr réagit pour ce que nous avions nommé l’ensemble gauche. L’une des faces de ce test posé sur le corps rétablit les transferts magnétiques.
Voici donc un début de compréhension de la latéralisation des neuromédiateurs, même si cela n’explique pas tout. La polarisation circulaire est peut-être une caractérisation biologique à étudier.
Les leçons de cette recherche
Les recherches nécessitent beaucoup de temps.
Les découvertes sont progressives et ce n’est qu’avec de nombreuses observations et du temps qu’elles deviennent cohérentes.
Les échanges entre praticiens et chercheurs est fondamentale pour faire évoluer les recherches. Une découverte n’est jamais le fait d’une personne seule. Chacun sait que seul, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin. L’idée d’une recherche ne surgit que lorsque l’on a intégré de nombreuses informations de sources diverses. C’est pourquoi il est important de partager ces idées et pour cela internet est un apport majeur, mais il appartient à chacune de faire son propre tri.
Une méthode ne peut être évaluée que si elle est suffisamment cohérente et reproductible et cela nécessite de nombreuses études préalables. Concernant l’auriculomédecine, elle ne peut être faite que par des praticiens expérimentés dans la prise du V.A.S..
On nous reproche souvent d’utiliser une méthode peu fiable et non démontrée. C’est vrai, cependant chaque praticien constate des résultats objectifs qu’il obtient. Il a fallu près de 50 ans avant de séparer à la naissance les enfants de leur mère tuberculeuse et des années pour que l’hygiène des mains prônée par Sommelweis soit démontrée et répandue.
La vaccination Pasteurienne reste encore contestée par certains et nombreux sont les exemples de recherches qui mettent du temps à s’imposer. Thomas Gold est l’auteur de cette phrase : « la science n’est pas drôle si on n’a jamais tort. ». Il a décrit entre autres découvertes une physiologie de l’oreille validée 30 ans plus tard malgré les résistances de tout ordre. Certains chercheurs sont tellement spécialisés dans un domaine particulier qu’ils ont du mal à être compris. Il faut du temps.
Lorsqu’elle remet en cause les connaissances du moment une théorie est toujours d’emblée réfutée par les conservateurs en place chargés de l’orthodoxie.
Une méthode ne peut être rejetée que si elle fait l’objet d’une expérimentation respectant strictement les mêmes instruments et les mêmes conditions.
Mais pour qu’une théorie soit réfutée il faut d’abord qu’elle soit connue et publiée. La réfutation a en soit un effet positif. Elle suscite le débat Si ce débat n’est basé que sur des discutions théoriques, il est stérile et sans fin. Mais si les participants se décident à mettre au point une expérimentation alors de nouvelles voies de recherches peuvent s’ouvrir.
Conclusion
La technique des polarisateurs circulaires en auriculomédecine, fruit d’années de recherches et de réflexions, m’apparaît comme une avancée majeure. Elle devrait favoriser une standardisation des techniques d’auriculomédecine et permettre de mettre au point des protocoles d’évaluations. Nous avons la chance d’avoir une méthode non invasive et l’essentiel est de ne pas mettre en danger nos patients. Il vous reste à l’expérimenter et à nous faire part de vos remarques.
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